Trichomonose...en 2016
La Trichomonose... en 2016
Ad Schaerlaeckens
trad. M.Maindrelle
Dans un de mes derniers articles j'ai écrit au sujet de la trichomonose, qui est devenue une sorte de cauchemar pour beaucoup de colombophiles. Les vétérinaires et les scientifiques craignaient même que nous perdions le contrôle et que nous perdions la lutte du fait de la possible résistance. Pour beaucoup, il est devenu impossible d'élever une belle tournée de jeunes si les parents n'étaient pas traités lors du couvage. Certains ont déjà dû donner une double dose, sinon les médicaments n'avaient aucun effet, et les scientifiques prédisaient que les choses ne feraient que s'aggraver. Et c'est nous-mêmes que nous devions blâmer. Nous avons dû payer un prix pour avoir donné trop peu de médicaments pendant trop d'années. AU CONTRAIRE Mais il est étrange que ce soit le contraire qui se produise. Alors que d'autres maladies comme l'adenovirose et «l'oeil humide» sont apparues, la trichomonose est devenue moins grave année après année. Aujourd'hui (en 2016) il y a même des champions qui traitent très peu ou ... pas du tout! Dans mon colombier, c'est la même chose. Pour moi, dans le passé, la trichomonose était aussi un gros problème, mais les temps ont changé. Au cours des dernières années, le vétérinaire n'a jamais trouvé de trichomonas, tous les jeunes au nid grandissent sans problèmes, alors même que je n'ai pas donné de traitements pour cette maladie au cours des deux dernières années.
Je pensais que je devais cela à la présence quotidienne d'ail dans l'abreuvoir, tout au long de l'hiver. Mais ce n'était qu'un sentiment. Prenez également la région de Berlaar où des grands champions vivent les uns à côté des autres. Presque sans exception, ils ont tous de l'ail dans l'abreuvoir en hiver.
Dans la dernière édition du pigeon magazine «Pigeon Rit», publié par Natural, il y avait un article intéressant à ce sujet. Les scientifiques ont fait des tests et ont constaté que l'ail a, en effet, une action positive. Il ne guérit pas les malades, mais les pigeons qui sont « sans trichomonas» ne sont pas facilement infectés quand ils boivent quotidiennement de l'eau dans laquelle on a placé une gousse d'ail. Très certainement, ces pigeons sont beaucoup moins vulnérables. COMMENT GERER LA SITUATION? J'ai dit que je n'ai pas traité la trichomonose durant ces 2 dernières années, mais je peux très bien 'lire' une gorge. Par conséquent, je conseille aux amateurs de ne pas suivre mon exemple. Il vaut mieux ne pas prendre de risques. Je conseille de faire la même chose que font de nombreux champions : D'abord rendre les pigeons indemnes de trichomonose à l'aide d'un traitement et ensuite utiliser les soi-disant «gouttes jaunes». Celles-ci sont assez nouvelles, basés sur la trypaflarine, mais sont très efficaces, sous condition (comme avec l'ail) que les oiseaux n'aient pas de trichomonose, puisqu'elles ne sont pas curatives.
PLUS PRÉCISEMENT Plus précisément: ce que la plupart des CHAMPIONS font est de traiter les pigeons pendant environ 5 jours avant la saison. C'est beaucoup mieux que de leur donner juste un comprimé. Dans le cas où il y avait une infection celle ci devrait être guérie après la cure et ce que vous devrez faire alors est de donner aux pigeons deux «gouttes jaunes» chaque semaine. Ainsi, il n'est pas nécessaire de traitements médicamenteux pendant le reste de l'année. Une condition cependant: Ces gouttes doivent être données chaque semaine. La plupart des amateurs font cela quand les pigeons rentrent de concours, mais il est également possible de le faire le jour de l'enlogement. Lorsque vous sautez une semaine, les pigeons peuvent être infectés entre deux et comme je l'ai dit ces gouttes ne sont pas curatives. Cependant ces gouttes ont un gros inconvénient. Seulement quelques gouttes sur vos vêtements et ils sont bons à jeter, car ils sont ruinés pour toujours. Donc soyez prudent. Il est dit qu'il y a déjà trop de femmes en colère qui ont laissé leurs maris qui n'avaient pas été prudents avec ces gouttes jaunes.
