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Derrière l'amour il y a....

Derrière l'amour il y a....

Team FL

« Tu vois actuellement il a deux petits jeunes. Il a l'air heureux et quand je le vois comme ça je le suis aussi ».

Nous sommes autour de la table, dans un restaurant accolé à une ferme de Klaaswaal (Hollande).

Notre interlocuteur n'est autre qu'Hugo Batenburg. Qui ne connaît pas Hugo ? Que ce soit pour ses résultats sur les concours marathons ou par le business développé en partie en partenariat avec Pipa, il est incontournable.

De qui parle-t-il ? J'y reviendrai bientôt.

Pourquoi sommes-nous en plein cœur du plat pays (qui est le sien…) ?

Pour plusieurs raisons :

La première et la plus évidente est que quand il y a 18 mois j'ai décidé de remonter une colonie, il a fait partie des quelques amateurs que j'ai visité afin d'en ramener du matériel de premier ordre.

La deuxième raison qui découle de la première est que qui a rencontré un jour Hugo Batenburg est tombé sous son charme, je n'échappe pas à cette règle.

Ce type est vraiment super charmant. Il t'accueille simplement, dans un environnement pourtant déjà vu en photo mais beaucoup plus modeste dans la réalité. Une petite maison au bout d'un canal et une vingtaine de mètres de colombiers munis de volières sur le devant.

Hugo a une qualité, il est chaleureux ce qui n'est pas la qualité première connue des habitants du nord de l'Europe. Il est à l'aise et te met à l'aise.

À la première visite j'étais curieux de voir sa collection de voiliers émérites et je les ai vus !! Incroyable !

Pour avoir visité un certain nombre de grands noms actuels du sport colombophile je peux témoigner que certains sont très ouverts et d'autres vraiment fermés. J'ai donc pris en main le New Laureaat, le Special one, des descendants du Harry Hooymans ...

Cette année j'ai pris Invictus et le Sumerian Fighter (premier inter Barcelone 2017).

Je ne peux passer sous silence qu'entre nous, en dehors d'une relation amicale, un lien commercial force peut-être ce type d'ouverture mais quand même ailleurs j'ai déjà reçu d'autres accueils malgré un lien commercial évident.

La troisième raison qui m'amène là c'est qu'à la sortie de la saison dernière et après bilan il a bien fallu que je me rende à une évidence : compliqué de jouer les jeunes là où je me situe !

Mes reproducteurs étant séparés depuis juillet, j'ai demandé à Hugo s'il connaissait dans son entourage une colonie intéressée par la première tournée ?

Sachant les investissements consacrés Hugo a été assez rapide pour me confirmer le plus vif intérêt de certaines de ses relations par la première ET la deuxième tournée… cette année nous nous limiterons à la première tournée.

La troisième raison donc de partager ce repas est la livraison de ces 28 premiers jeunes de 2018. Nous avons déposé les jeunes et tout le monde a été séduit par la qualité de l'élevage : tant mieux.

L'occasion m'est donc donnée de soumettre Hugo à un interrogatoire en règle afin d'apercevoir l'amateur derrière le businessman avisé.

Quelle équipe ? 140 yearlings et 80 vieux.

Quelle éducation ? Cool en jeunes, jamais constatés, et jusqu'à 400 kms.

À un an progressivement jusqu'à 600 kms sans constatation afin d'accumuler de l'expérience puis un à deux internationaux.

A deux ans même programme pour deux internationaux.

À trois ans deux ou trois internationaux.

Mâles et femelles sont joués.

Es-tu satisfait de ta collaboration avec Pipa ? "Oui car au-delà de mon amitié avec le fondateur, Pipa assure l'ensemble de l'administratif lié à mon commerce ainsi je me consacre exclusivement à mon métier : élever et jouer à pigeon. De plus nous avons pu maintenir en Europe des pigeons qui seraient partis aux antipodes".

Tu as fait de gros investissements, penses-tu indispensable de devoir investir pour progresser ? "oui je le crois. Tu as beau être un bon amateur, si tu ne te tournes pas vers l'extérieur pour acquérir sur un marché mondialisé le matériel ad hoc tu risques de stagner. Investir m'a permis d'atteindre mon niveau actuel dans les internationaux."

Ton porte étendard est le New Laureaat. Combien de jeunes élèves tu de cette « Poule aux oeufs d'or » par an ? " Pas beaucoup (Ah bon ??), une quinzaine par an."

C'est tout ? " Oui c'est tout, je ne suis pas un spécialiste de l'optimisation de l'élevage ni ne suis trop pour forcer systématiquement la nature. Une couvée je la repasse, la suivante il l'élève. Tu vois actuellement il a deux jeunes, il a l'air bien, heureux et quand je le vois comme ça je le suis aussi ».

ENORME. Quand j'emploie l'expression « poule aux oeufs d'or », c'est pour illustrer que deux jeunes de ce coulon là se monnayent chers ! N'importe qui normalement constitué, maximiserait le nombre d'oeufs issus de cet incroyable géniteur.

Lui non ! « Certes j'ai fait des investissements et j'ai décidé de vivre de ma passion. Aujourd'hui ça fonctionne mais je ne suis pas prêt à tout sacrifier ». Chapeau !

Beaucoup de kms effectués dans une longue journée, mais pour rencontrer un bon gars comme ça, ramener un couple comme j'ai dans mon panier et toujours et encore rêver, rêver, rêver…

Eh Michel on repart ?

Team FL

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